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Court & Long métrage : à la conquête de l’industrie du 7ème art

L’univers du cinéma est à la fois fascinant et impitoyable. On peut y briller par son talent. Cependant, cette gloire reste souvent éphémère. La nouvelle génération a compris très vite ce dualisme, incitant certains à changer leur fusil d’épaule. C’est le cas de L. Eisenberg, le héro de Vivarium réputé pour sa versatilité.

 

La polyvalence : un atout pour les comédiens

A 36 ans, jesse eisenberg  a plus d’un tour dans son sac. Il a incarné plusieurs personnages à l’écran, de Lex Luthor à Mark Zuckerberg. Révélé au grand public dans Aventureland, un job d’été à éviter, ce comédien a pourtant commencé avec des rôles modestes. C’est en 2002 qu’il a tenté de percer au cinéma dans la peau de Louis Masoudi. Quelques années plus tard, Noah Baumbach l’a invité dans les « Berkman se séparent ».

Pourtant, c’est dans le film de science-fiction Vivarium qu’Eisenberg a attiré le plus d’attention. Il a démontré dans ce long métrage sa capacité à endosser différents rôles. Pour note, Vivarium raconte l’histoire d’un jeune couple emprisonné dans un étrange et labyrinthique quartier résidentiel. D’abord accueilli par des critiques mitigés, ce film a finalement réussi à convaincre plus d’un.

 

Peut-on parler de chance avec le métier de comédien ?

La chance, tout comme le hasard, est un concept sujet à des controverses. Certains y croient, d’autres non. Les cartésiens sont d’ailleurs formels. Pour eux, avoir de la chance ne veut rien dire. Pourtant, le parcours de certaines célébrités tend à démontrer le contraire.

C’est par exemple le cas de la révélation fracassante de jesse eisenberg lors d’une interview avec EdgarMagazine. L’acteur américain a avoué qu’il n’aurait jamais pensé à se retrouver jouer un grand nombre de rôles.

De plus, il soutient que la chance l’a particulièrement aidé dans ses démarches. Selon lui, celle-ci lui a permis de s’adapter avec l’économie du cinéma. Celle-ci veut qu’une fois qu’il ait réussi dans un registre célèbre, un acteur peut jouer dans des films peu accessibles. Mieux encore, sa présence à l’affiche apporte un effet sécurisant pour le nouvel projet.

jesse eisenberg

Le métier d’acteur ne fait pas tout

Devenir acteur c’est goûté à la célébrité. Le héro de Vivarium valide entièrement cette vision. Cependant, il avoue entretenir une relation assez humble par rapport à son public. Lui qui n’étant sur aucun réseau social affirme qu’il ne sait pas quel genre de fan s’intéresse à sa filmographie. Les seuls moments qu’il partage avec son public se limitent à la publication de ses livres. L’acteur s’autorise aussi à voir du monde après avoir joué ses propres pièces à New York.

Il ressort de cet aveu une certaine envie de ne pas trop s’attacher à l’étiquette d’acteur pour Eisenberg. D’ailleurs, cela  n’a rien de surprenant. Ce dramaturge américain est un écrivain à ses temps perdus. Il a confié ne pas vouloir s’éterniser sur les plateaux de tournage pour toute l’année. Selon lui, trouver de nouvelles choses à faire évite l’ennui. En d’autres termes, il semble affirmer que le métier d’acteur peut être ennuyeux à la longue.

L’univers du cinéma permet par ailleurs à toute personne talentueuse de vivre de belles expériences. Cela signifie qu’un acteur n’est pas obligé de rester acteur tout au long de sa carrière. Il peut rester travailler dans ce milieu en endossant d’autres rôles. Dans le cas de J. Eisenberg, l’acteur précise être en plein dans la réalisation de son premier film avec Benoît Poelvoorde. Ami avec le français Félix Moati, il l’a carrément considéré comme son nouvel mentor.

 

A la lumière de cet article, on voit bien que l’univers du cinéma est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Pour y briller, même dans le cercle fermé d’Hollywood, il faut de la persévérance en plus de son talent.

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